Edito du 24 avril : encore trop brumeux…

encore trop brumeux…


Citation…

« La couleur est par excellence la partie de l’art qui détient le don magique » (Eugène Delacroix)


Photo du jour…

jeudi matin : lever du jour sur les crêtes de la Dent de Crolles


Observation du temps…

hier, jeudi 23 avril : Après les quelques voiles d’altitude, la journée fut très ensoleillée mais toujours avec une couche de brume bien présente surtout le matin. La température reste douce mais sans excès à cause du vent de Nord encore sensible.
Aujourd’hui, vendredi 24 avril : Belle journée en vallée et montagne le matin puis les bourgeonnements sont devenus un peu plus présents que la veille mais sans conséquence. La température fut assez douce avec 22°C au plus chaud. A noter le vent qui a basculé au Sud et qui est redevenu assez fort en altitude depuis midi.
Demain, samedi 25 avril : soleil encore pour ce samedi avec quelques voiles de nuages annonçant la perturbation des prochains jours…


Retour sur les images des jours précédents…

mardi matin : vallée du Grésivaudan et Belledonne


Sortie du jour…

Cette sortie fut le retour au sommet de la Dent de Crolles… Après plusieurs mois sans y être monté, quel plaisir de pouvoir refouler ce sommet sans difficulté ou presque… En effet, la neige est encore bien présente dans le Pas de l’Oeil et il n’est pas négligeable d’emmener des crampons surtout le matin lorsque la neige ressemble à de la glace vive (comme ce jeudi matin)… Cela ne devrait plus durer longtemps avec ce soleil généreux… à moins qu’il reneige en montagne…
Malheureusement, la brume est encore trop présente et la visibilité reste bien médiocre !
Quelques photos…

lever de soleil rougeoyant
les Trois Pics quelques minutes avant le lever de soleil
soleil levant sur les pentes de la Dent de Crolles
soleil levant sur les pentes de la Dent de Crolles
lever de soleil sur les crêtes et les dernières corniches ou du moins, ce qu’il en reste !
le soleil disparaît déjà derrière une barre de nuages
la brume remonte sur les Lances de Malissard
Une petite dernière…
il faut redescendre, il n’y a plus de lumière sympathique… mais pas par là, Jean-Luc !!
en redescendant…
la fête des Crocus…

A bientôt pour d’autres sorties…


L’info du jour…

Un ancien habitant du plateau des Petites Roches se bat pour la sauvegarde des bâtiments du CMC
Jusqu’à l’âge de 20 ans, il a grandi sur le plateau des Petites Roches. Il a connu les coulisses du Centre médico-chirurgical (CMC) à travers son père qui y travaillait. Aujourd’hui « exilé » physiquement en Saône-et-Loire où il est formateur en transport, logistique et manutention, Emmanuel Sauvage a laissé une partie de son coeur sur les hauteurs de Chartreuse. Depuis un an, il se mobilise pour « sauver les bâtiments du CMC », un des établissements de Saint-Hilaire-du-Touvet (lire en repères). « Ma mère qui habite encore Grenoble a été hospitalisée début 2008 au CMC. C’est là que j’ai appris la possible destruction du bâtiment ».
Le branle-bas de combat commence alors pour Emmanuel Sauvage. Il crée l’Association pour la sauvegarde des bâtiments du CMC des Petites Roches. Il implique son frère et une amie d’enfance dans le bureau. « Le CMC, construit en 1933, fait plusieurs dizaines de mètres de long et possède une architecture étonnante. Il laisse entrer la lumière ». En créant son association, Emmanuel Sauvage a écrit plus de 500 courriers aux habitants de Saint-Hilaire-du-Touvet pour « faire savoir ce qu’il se passait ». Seulement 14 personnes avaient alors adhéré. Cette année, l’association en compte encore dix.
Pour sauver ces bâtiments, Emmanuel Sauvage a tenté de les faire classer Monuments historiques, ce « qui permettrait de rendre le CMC indestructible ». Mais la « mauvaise » nouvelle est tombée fin janvier pour l’association de sauvegarde : un avis défavorable a été rendu « compte-tenu des risques naturels encourus par le site » (lire en repères). Désormais, l’association va tenter des démarches « par le biais de l’Unesco ». « Je suis sûr que l’on peut trouver une autre activité comme un musée ou une colonie de vacances », avance M. Sauvage, considérant comme « un faux prétexte » l’excuse du risque d’avalanches. Il se dit même prêt à « [se] réinstaller là-bas », sur le plateau.
Mais malgré sa volonté, Emmanuel Sauvage reste réaliste : « Vu le peu d’adhérents, je vais faire tout ce que je peux cette année. Si rien ne bouge, si je me bats contre une montagne et que tout le monde s’en fou, j’abandonnerai ».
Son Site : sauver-cmc
Source : ledauphine