Edito du 10 novembre

Pas grand chose…


Citation…

« Tout nuage en somme est la métamorphose d’un autre « (Stéphane Audeguy)


Photo du jour…

lundi midi : l’arbre de Venon


Observation du temps…

hier, dimanche 09 novembre : les prévisions n’étaient pas très justes ce week end puisque le week end fut plutôt maussade et un peu humide. La douceur par contre était encore au rendez-vous avec près de 15°C au plus chaud…
Aujourd’hui, lundi 10 novembre : le soleil était bien généreux ce matin mais les voiles de nuages sont devenus assez nombreux pour disparaitre (jamais totalement) en fin de journée…
demain, mardi 11 novembre : les pluies devraient revenir en fin de journée…


retour en arrière en image…

lundi midi : L’agglomération Grenobloise
lundi midi : l’arbre de Venon
dimanche matin : lever du jour sur la Chartreuse et l’agglomération Grenobloise


Sortie du jour…

Petite sortie rapide ce dimanche matin pour profiter de la fenêtre météo qui n’aura jamais lieu !!
Quelques clichés de ce dimanche matin :

lever du jour sur l’agglomération Grenobloise
le ciel est très menaçant sur la Chartreuse
lever du jour sur l’agglomération Grenobloise
Belle formation au sud
spot sur la ville !
soleil au Sud après avoir passé les cols…
au fin fond du Vercors Sud…
Belle formation au sud
Belle formation au sud
spots…
le dévoluy au soleil
Belle formation au sud
Spot
le centre de Grenoble au soleil
la pluie arrive…

A bientôt pour d’autres sorties…


L’info du jour…

SAINT-PAUL-DE-VARCES Base jump : un adepte haut-savoyard du « wing suit » fait une chute mortelle
Un dramatique accident de base jump s’est produit hier en milieu de journée sous le plateau de Saint-Ange, dans un secteur situé sur la commune de Saint-Paul-de-Varces: un adepte du « wing suit flying », une discipline du base jump consistant à ralentir la chute libre à l’aide d’une combinaison permettant de trouver un maximum de stabilité et de portance dans les airs, a fait une chute mortelle. Selon nos informations, la victime serait un base jumper très expérimenté, moniteur de parapente âgé de 40 ans, domicilié à Saint-Jeoire en Haute-Savoie et père de deux enfants.
Le base jumper a sauté vers 12 h 30 du sommet des rochers de la Bourgeoise (Vercors), une falaise d’environ 400 mètres qui domine directement Saint-Paul-de-Varces. Deux amis qui accompagnaient le moniteur de parapente l’ont vu prendre son impulsion avant de disparaître et d’entendre un bruit de choc contre le rocher. En se déplaçant le long de la falaise, ils ont aperçu, une centaine de mètres sous le plateau, le corps inanimé de leur ami, pendu à sa voile coincée dans le rocher en pleine paroi. Il est très probable que le malheureux ait raté son impulsion, qu’il n’ait pu s’éloigner suffisamment de la falaise et qu’il ait alors déclenché son parachute avant de heurter le rocher de plein fouet.
L’hélicoptère de la Sécurité civile étant en intervention à cet instant dans la Drôme, c’est un EC 145 de la gendarmerie assurant le secours en montagne dans les Hautes-Alpes qui a été dépêché sur les lieux. Les sauveteurs du PGHM ont alors été engagés sur un secours particulièrement périlleux, dans une paroi raide, au rocher calcaire délité.
Une activité extrême
Un premier secouriste a ainsi dû ainsi être treuillé à 80 mètres dans la paroi avant de pouvoir équiper correctement un relais à l’aide de trois pitons à expansion. Deux de ses collègues l’ont suivi et les trois hommes ont mis en place une corde fixe de 200 mètres après être parvenus jusqu’au malheureux, qui avait cessé de vivre. Dans cette paroi concave où d’importantes chutes de pierre, provoquées par l’hélicoptère et l’effet de résonnance, pouvaient se produire à tout moment, deux des secouristes ont descendu le corps de la victime tandis que leur camarade était récupéré par l’hélicoptère. L’opération ne s’est achevée qu’à la tombée de la nuit.
Selon un gendarme qui a participé à cette opération, plusieurs accidents de « wing suit » se sont déjà produits en Isère. Il y a deux ans, une Australienne avait été récupérée miraculeusement indemne par le secours en montagne après avoir sauté du sommet de la Dent de Crolles (Chartreuse). Son « wing suit » aurait dû lui permettre, en théorie, de s’écarter suffisamment de la paroi pour gagner l’aplomb de l’aire d’envol traditionnelle des parapentistes de Saint-Hilaire-du-Touvet, de passer dans un décrochement de la falaise inférieure, puis de déclencher son parachute à l’aplomb de l’aire d’arrivée de Lumbin, tout en bas dans la vallée. Mais la jeune femme a senti qu’elle ne passerait pas: elle a ouvert sa voile et s’est posée dans des arbres à grande vitesse…
Un autre base jumper équipé d’un « wing suit » a connu une fin de vol désastreuse dans les gorges de la Bourne (Vercors) en percutant une ligne électrique de 20 000 volts et en restant accroché à sa voile. Sa combinaison avait fondu, lui occasionnant de très graves brûlures, pendant que les secouristes enrageaient de ne pouvoir intervenir après la coupure de la ligne sous peine d’être eux-mêmes grillés par l’électricité résiduelle subsistant pendant de longues minutes dans les câbles. Secouru, l’homme avait finalement été transporté à l’hôpital des grands brûlés de Lyon.
Le base jump en « wing suit », pratiqué en France par quelques dizaines de personnes tout au plus, est probablement la discipline la plus technique et la plus dangereuse des activités liées au parachutisme et au vol libre.
Source : www.ledauphine.com