« La lune est pleine et on ne sait pas qui l’a mise dans cet état. » (Alphonse Allais)
Photo du jour…
jeudi matin : quelques rayons de soleil sur Belledonne
Observation du temps…
hier, mercredi 15 octobre : journée ensoleillé mais sous un ciel très laiteux. Cela n’empèche pas à la température de grimper puisque le maximum fut de 24°C !
aujourd’hui, jeudi 16 octobre : Journée très nuageuse sur l’agglomération et de bonnes averses notament sur le Grésivaudan… La température n’est pas montée bien haute avec tout juste 17°C de maxi…
demain, vendredi 17 octobre : retour du soleil
retour en arrière en image…
Pas de photos cette semaine puisque la météo est restée très médiocre !
Sortie du jour…
Retour sur la sortie de dimanche midi… le ciel est resté très voilé mais les couleurs d’automne était bien au rendez-vous avec en prime une multitude de Bouquetins… Que demander de plus !
Quelques photos :
Au départ de la balade, il fait encore nuit noire…
lever du jour sur l’agglomération Grenobloise
zoom sur la Chartreuse
au loin, les premiers rayons apparaissent
le soleil n’est pas encore levé et pourtant les couleurs resplendissent déjà…
en montant sur les crêtes du Vercors, je ne suis pas seul !
à ma grande surprise (enfin, pas tout à fait), je me retrouve devant un troupeau d’une quarantaine de Bouquetins !
des vieux mâles
des femelles et des jeunes
un peu surpris !
des chefs
des copains
des bagarreurs
des accrobates
même pas peur !
bein oui, ça passe derrière !
des « je te tiens, tu me tiens pas la barbichette… »
des grands chefs !
des étonnés…
très étonnés !!
des endormis… bref, j’en ai encore beaucoup d’autres mais je vais en rester là…
les couleurs resplendissent
les crêtes orientales du Vercors
le village de Gresse en Vercors
le Mont Aiguille peu photogénique de ce coté…
couleurs d’automne
couleurs d’automne
ciel voilé
la Grande Moucherolle et une des deux soeurs
A bientôt pour d’autres sorties…
L’info du jour…
Mercantour : première réunion de concertation
La nomination du nouveau directeur du PNM devrait être publiée prochainement au J.O., il s’agit de Alain Brandeis, jusqu’ici directeur de l’agriculture des Alpes-Maritimes (DDA06). D’entrée de jeu, il a exprimé la détermination du PNM d’être un acteur incontournable pour le projet des balcons pour le cœur comme pour la zone d’adhésion du PNM.
La première réunion de concertation a eu lieu le vendredi 10 octobre, sous la présidence de Gaston Franco, à la fois président du CA du PNM, maire de Saint-Martin-de-Vésubie et l’un des promoteurs du projet. Il a d’entrée de jeu désamorcé la mise en cause de son impartialité en déclarant s’enlever ses différentes casquettes durant la concertation et en reconnaissant qu’il y a eu des erreurs et de la précipitation dans le lancement du projet. Le tour de table a permis de mettre en évidence un consensus informel des différentes entités participantes pour refuser le projet en l’état en soulignant l’incidence trop forte des refuges (comprendre leur nombre) et en appelant pour plusieurs d’entre elles à la recherche d’une alternative transfrontalière. Ce à quoi, Gaston Franco, reprenant l’un de ses casquettes a répondu : « C’est possible et souhaitable d’utiliser deux refuges italiens. La pertinence d’édifier de nouveaux hébergements sera réétudiée au cas par cas ». Toutefois les interrogations demeurent, souligner par les représentants du PNM, concernant les atteintes à l’environnement et à la biodiversité, la finalité du projet, la réalité économique du projet et la valorisation du patrimoine et des villages et hameaux.
La prochaine réunion devrait se tenir le 14 novembre prochain.
Huit associations dont le CEEP, constituées en collectif Stop-balcons, réclament le retrait pur et simple du projet et ne participeront pas aux réunions de concertation.
La destruction d’espèces protégées et d’habitats d’intérêt communautaire sur le nouveau tronçon a donné lieu durant la semaine à la transmission au parquet de procès verbaux par deux gardes moniteurs assermentés du PNM et un ingénieur de l’ONF qui a noté « les dégradations causées au milieu naturel et à deux plantes protégées ».
Fort opportunément, le Conseil d’État vient d’effectuer un rappel à l’ordre au respect de la Charte de l’Environnement en préambule de la constitution en établissant la possibilité de recours devant le juge administratif pour manquement aux principes édictés dans la charte dans la mesure où la protection de l’environnement relève de la défense de « l’intérêt général », notion qui est au coeur du droit public et donc des missions traditionnelles du juge administratif. Il reconnaît ainsi à la Charte de l’Environnement toute sa valeur constitutionnelle et de facto qu’elle s’impose aux pouvoirs publics et aux autorités administratives (voir aussi).
Source : www.vallouimages.com