Enfin du beau temps stable !
Citation…
« Les montagnes n’appartiennent à personne, c’est bien connu, mais les expériences appartiennent à chacun.
Beaucoup d’autres peuvent grimper sur les montagnes, mais personne ne pourra jamais s’emparer des expériences
qui sont et demeurent nôtres. » (Walter Bonatti)
Gre in Live…
Observation du temps :
hier, samedi 23 août : Les nuages sont restés accrochés sur les reliefs une bonne partie de la journée mais le soleil a brillé pratiquement toute la journée sur Grenoble. Le fond de l’air est resté frais puisque la température n’a pas atteint les 23°C…
aujourd’hui, dimanche 24 août : Belle journée d’été sur les Alpes avec une température agréable et sans excès de l’ordre de 26°C…
demain, lundi 25 août : Les nuages seront un peu plus présents mais sans contrarier vraiment le soleil…
Photo du jour : Cascade de Crop dans Belledonne

dimanche après midi, sous la cascade

dimanche après midi, sous la cascade

dimanche en fin de journée sur Belledonne

dimanche après midi, jeu des nuages avec les parapentistes

samedi soir, coucher de soleil sur Belledonne

vendredi, bourgeonnements sur Belledonne

vendredi, ciel apocalyptique sur Grenoble

vendredi, ciel apocalyptique sur Grenoble

vendredi, l’orage arrive !

jeudi après midi, en montant au Lac Achard

Sortie du jour…
Suite des quelques clichés pris pendant la semaine de vacances dans les Pyrénées Orientales…
Les Orgues de l’Ille sur Têt

Les Orgues de l’Ille sur Têt

Chateau de peyrepertuse, chateau Cathare !

Fête Médiévale au Chateau de peyrepertuse pour la plus grande joie des enfants

Fête Médiévale au Chateau de peyrepertuse

Fête Médiévale au Chateau de peyrepertuse avec les Aigles

Fête Médiévale au Chateau de peyrepertuse avec les Aigles

Fête Médiévale au Chateau de peyrepertuse avec les Aigles

Aigle en vol mais avec une lumière trop basse pour ne pas avoir de flou !

Chateau de Quéribus… encore un chateau Cathare !

Vue sur le hameau de Marcevol et son prieuré ainsi que sur le Mont Canigou

Quelques papillons

Quelques papillons

Quelques papillons

Quelques papillons

Le magnifique village de Eus

Grottes des Canalettes

Grottes des Canalettes

Le Monastère de Saint Martin du Canigou

vue sur Perpignan et la mer au loin…

Voilà, ce sont les derniers clichés de cette magnifique région qui vaut vraiment la peine d’être visitée… Le mois d’août n’est probablement la meilleur période et j’espère y retourner au printemps lorsque la neige est encore présente sur le Mont Canigou et lorsque la flore est au top !!
L’info du jour…
Le Mont-Blanc compte ses morts
Les corps de huit alpinistes emportés par une avalanche au mont Blanc du Tacul (4 248 m), dans la nuit de samedi à dimanche, n’avaient pas été retrouvés hier après-midi, lorsque les secours, redoutant une nouvelle avalanche en raison de fortes températures de la journée, ont suspendu les recherches. La ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, arrivée à Chamonix (Haute-Savoie), a peu après confirmé qu’il n’y avait plus «aucune chance de retrouver quelqu’un vivant». Les huit disparus, un guide autrichien avec ses quatre clients ainsi que trois Suisses, ont en effet été précipités par l’avalanche près de 1 500 mètres plus bas, jusqu’aux replats supérieurs du glacier des Bossons, à hauteur du refuge des Grands Mulets. Laurence Ravanel, gardienne du refuge des Cosmiques d’où étaient partis dans la nuit les alpinistes, résumait, laconiquement : «Ils ont fait le grand saut…»
Gigantesque. Les sauveteurs ont pu localiser par hélicoptère la zone où une partie d’entre eux sont ensevelis, en captant les signaux de leurs émetteurs de sécurité (Arva), et grâce à des indices de surface, sacs, chaussures ou piolets, mais sans pouvoir s’y risquer. C’est l’avalanche d’altitude la plus meurtrière des Alpes françaises depuis celle des Orres, en 1998 (onze morts). Mais le bilan aurait pu être plus lourd encore, étant donné l’heure à laquelle l’énorme avalanche s’est déclenchée : trois heures du matin. A cet horaire-là, les alpinistes partant du refuge des Cosmiques pour tenter l’ascension du mont Blanc par la voie, classique, dite des «Trois monts» sont habituellement tous au pied ou dans la face nord du Tacul. Les grands jours, ils peuvent être plus de 110, or, hier matin, ils étaient beaucoup moins, malgré les excellentes conditions météo : «Au petit déjeuner de 1 heure du matin, ils n’étaient que 45 à se préparer à partir, raconte Laurence Ravanel. Lorsque l’avalanche est tombée, seuls les premiers sur la trace, ceux qui étaient le plus haut sur le Tacul, ont été précipités vers les Grands Mulets. Les autres, plus bas, ont été emportés vers les grands plats du col du Midi, par le deuxième bras de l’avalanche qui s’était scindée en deux.»
L’alerte a été donnée immédiatement, les secouristes sont très vite arrivés et huit alpinistes, des Français et des Italiens, qui avaient été emportés, ont été évacués par hélicoptère. Sept d’entre eux, blessés sans gravité, étaient soignés hier à l’hôpital de Sallanches (Haute-Savoie). L’avalanche était gigantesque. Elle a été provoquée dans un premier temps par une chute de sérac, c’est-à-dire un énorme bloc de glace suspendu en raison d’une forte rupture de pente sur un glacier. Christophe Boloyan, guide de haute montagne, qui a participé aux premiers secours hier matin, détaille : «Un sérac s’est détaché tout en haut du versant, vers 4 000 mètres, et a provoqué le départ de l’avalanche sur toute la largeur de la face : la cassure, haute de deux mètres, court sur 300 à 400 mètres de large…» Il confirme pourtant, comme le commandant Régis Lavergne du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix, qu’il n’y avait pas de risques particuliers d’avalanche hier. Le manteau neigeux ne donnait pas de signe d’instabilité ; il n’y a pas eu de chute de neige importante depuis la mi-août.
Mauvaise réputation. Dans un récent article publié par la revue de l’Association nationale pour l’étude de la neige et des avalanches (Anena), Christophe Boloyan précisait justement : «Dans le secteur Tacul-Maudit, les chutes de sérac peuvent être le facteur déclenchant d’une avalanche et ce, quelles que soient les conditions nivologiques du moment. Lorsqu’un sérac de plusieurs dizaines ou plusieurs centaines de tonnes tombe, l’énergie d’impact est telle que l’avalanche part, même si le manteau neigeux est dur sur toute son épaisseur.» C’est précisément ce qui s’est passé hier. Cette voie normale d’ascension du mont Blanc du Tacul, l’un des «4 000» les plus accessibles des Alpes, a connu de nombreux accidents mortels par avalanche : deux morts en 2004, deux en 2005, deux en 2006 et deux en 2007… Les séracs de la face nord du Tacul sont-ils donc devenus plus dangereux qu’auparavant ? Christophe Boloyan réfute, soulignant au passage que les avalanches de 2004 et 2006 étaient des avalanches de plaques, sans chute de sérac : «Il est vrai que depuis trois ans, les séracs du Tacul ne sont pas très engageants, mais il serait faux de conclure que le risque de chute de sérac s’est aggravé de manière marquée et irréversible, d’autant plus que les effets du réchauffement climatique ne sont pas sensibles à cette altitude.» L’imprudence n’est donc pas à l’origine de la catastrophe d’hier. Elle ne va donc qu’amplifier la mauvaise réputation de la face nord du Tacul… qui devrait pourtant rester l’une des plus parcourues du massif : «Dès qu’on monte, on prend un risque, il faut s’attendre à ces choses-là», concluait, hier, l’un des rescapés, Nicolas Duquesne, un Niçois de 30 ans.
Source : Libération




















Les corps de huit alpinistes emportés par une avalanche au mont Blanc du Tacul (4 248 m), dans la nuit de samedi à dimanche, n’avaient pas été retrouvés hier après-midi, lorsque les secours, redoutant une nouvelle avalanche en raison de fortes températures de la journée, ont suspendu les recherches. La ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, arrivée à Chamonix (Haute-Savoie), a peu après confirmé qu’il n’y avait plus «aucune chance de retrouver quelqu’un vivant». Les huit disparus, un guide autrichien avec ses quatre clients ainsi que trois Suisses, ont en effet été précipités par l’avalanche près de 1 500 mètres plus bas, jusqu’aux replats supérieurs du glacier des Bossons, à hauteur du refuge des Grands Mulets. Laurence Ravanel, gardienne du refuge des Cosmiques d’où étaient partis dans la nuit les alpinistes, résumait, laconiquement : «Ils ont fait le grand saut…»
Gigantesque. Les sauveteurs ont pu localiser par hélicoptère la zone où une partie d’entre eux sont ensevelis, en captant les signaux de leurs émetteurs de sécurité (Arva), et grâce à des indices de surface, sacs, chaussures ou piolets, mais sans pouvoir s’y risquer. C’est l’avalanche d’altitude la plus meurtrière des Alpes françaises depuis celle des Orres, en 1998 (onze morts). Mais le bilan aurait pu être plus lourd encore, étant donné l’heure à laquelle l’énorme avalanche s’est déclenchée : trois heures du matin. A cet horaire-là, les alpinistes partant du refuge des Cosmiques pour tenter l’ascension du mont Blanc par la voie, classique, dite des «Trois monts» sont habituellement tous au pied ou dans la face nord du Tacul. Les grands jours, ils peuvent être plus de 110, or, hier matin, ils étaient beaucoup moins, malgré les excellentes conditions météo : «Au petit déjeuner de 1 heure du matin, ils n’étaient que 45 à se préparer à partir, raconte Laurence Ravanel. Lorsque l’avalanche est tombée, seuls les premiers sur la trace, ceux qui étaient le plus haut sur le Tacul, ont été précipités vers les Grands Mulets. Les autres, plus bas, ont été emportés vers les grands plats du col du Midi, par le deuxième bras de l’avalanche qui s’était scindée en deux.»
L’alerte a été donnée immédiatement, les secouristes sont très vite arrivés et huit alpinistes, des Français et des Italiens, qui avaient été emportés, ont été évacués par hélicoptère. Sept d’entre eux, blessés sans gravité, étaient soignés hier à l’hôpital de Sallanches (Haute-Savoie). L’avalanche était gigantesque. Elle a été provoquée dans un premier temps par une chute de sérac, c’est-à-dire un énorme bloc de glace suspendu en raison d’une forte rupture de pente sur un glacier. Christophe Boloyan, guide de haute montagne, qui a participé aux premiers secours hier matin, détaille : «Un sérac s’est détaché tout en haut du versant, vers 4 000 mètres, et a provoqué le départ de l’avalanche sur toute la largeur de la face : la cassure, haute de deux mètres, court sur 300 à 400 mètres de large…» Il confirme pourtant, comme le commandant Régis Lavergne du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix, qu’il n’y avait pas de risques particuliers d’avalanche hier. Le manteau neigeux ne donnait pas de signe d’instabilité ; il n’y a pas eu de chute de neige importante depuis la mi-août.
Mauvaise réputation. Dans un récent article publié par la revue de l’Association nationale pour l’étude de la neige et des avalanches (Anena), Christophe Boloyan précisait justement : «Dans le secteur Tacul-Maudit, les chutes de sérac peuvent être le facteur déclenchant d’une avalanche et ce, quelles que soient les conditions nivologiques du moment. Lorsqu’un sérac de plusieurs dizaines ou plusieurs centaines de tonnes tombe, l’énergie d’impact est telle que l’avalanche part, même si le manteau neigeux est dur sur toute son épaisseur.» C’est précisément ce qui s’est passé hier. Cette voie normale d’ascension du mont Blanc du Tacul, l’un des «4 000» les plus accessibles des Alpes, a connu de nombreux accidents mortels par avalanche : deux morts en 2004, deux en 2005, deux en 2006 et deux en 2007… Les séracs de la face nord du Tacul sont-ils donc devenus plus dangereux qu’auparavant ? Christophe Boloyan réfute, soulignant au passage que les avalanches de 2004 et 2006 étaient des avalanches de plaques, sans chute de sérac : «Il est vrai que depuis trois ans, les séracs du Tacul ne sont pas très engageants, mais il serait faux de conclure que le risque de chute de sérac s’est aggravé de manière marquée et irréversible, d’autant plus que les effets du réchauffement climatique ne sont pas sensibles à cette altitude.» L’imprudence n’est donc pas à l’origine de la catastrophe d’hier. Elle ne va donc qu’amplifier la mauvaise réputation de la face nord du Tacul… qui devrait pourtant rester l’une des plus parcourues du massif : «Dès qu’on monte, on prend un risque, il faut s’attendre à ces choses-là», concluait, hier, l’un des rescapés, Nicolas Duquesne, un Niçois de 30 ans.
Source : Libération