Edito du 16 juillet

Retour du soleil…


Message

J’ai remis à jour le sondage afin d’y ajouter plusieurs propositions que j’ai eu. Je vous invite à de nouveau faire un petit vote : Ici .


Citation…

« A l’envers des nuages, il y a toujours un ciel.  » (Mûhammad Al-Faytûry)


Gre in Live…

Observation du temps :
hier, mardi 15 juillet : Le week-end est terminé, retour du soleil… Quelques nuages se sont installés sur les pentes des reliefs marquant la présence de l’humidité du week-end passé. La température a retrouvé des valeurs de saison avec 26°C dans l’agglo.
aujourd’hui, mercredi 16 juillet : Grand beau et chaud sans excès…
demain, jeudi 17 juillet : le temps pourrait devenir plus humide ou plus nuageux…

Photo du jour : mardi matin : Tournesols pour marquer le retour du « grand soleil »
mardi soir : Quelques petites traces de neige sur les plus hauts sommets de Belledonne


Sortie du jour…

Petit week-end dans la Drôme Provençale afin de profiter du soleil beaucoup plus généreux que sur Grenoble… Cette région peu connue des Français est une invitation à la balade… Allez, place aux photos souvenirs :

passage obligé à Rémuzat, paradis des Vautours…
Les Vautours ont l’habitude de planer ainsi au-dessus du village !
Etant arrivé un peu tard sur les lieux d’observation, je n’ai pas eu beaucoup d’occasion de les prendre en photos…
Le village de Rémuzat
Paysage du coin…
Les champs de lavande qui sont très photogéniques
ND de Consolation de Pierrelongue sur un curieux piton rocheux !
Difficile de ne pas s’arrêter lorsque l’on passe à coté !!
Le pont Romain de Vaison la Romaine
Statue de 3,5m de Notre Dame de Bon Secours à Nyons…

Un grand merci à Maryse et Henri pour leur accueil dans leurs Chambres d’Hotes… et un petit clin d’oeil à Raymond, Martine, Damien et Céline que nous avons eu le plaisir de rencontrer pendant ces 3 jours…


L’info du jour…

La mer de Glace baisse de cinq à six mètres par an

De moins en moins épaisse, la couche transparente a perdu près de cent mètres en quelques années. La visite de la célèbre grotte devient de plus en plus difficile. La station française cherche une solution pour sauver cette attraction touristique.
Décidément, la mer de Glace, au-dessus de Chamonix, n’a plus rien à voir avec celle de mon enfance. Le mois dernier, j’avais beau me pencher par-dessus un muret et plonger mon regard profondément en contre-bas de la vallée blanche, difficile d’apercevoir l’eau gelée, si lointaine sous sa croûte grisâtre. Car la langue terminale née de la jonction de deux glaciers, le Leschaux et le Géant, a fondu comme neige au soleil.
Il y a trente ou quarante ans, on montait déjà à bord du train du Montenvers pour atteindre l’hôtel du même nom. Puis, quelques marches suffisaient pour descendre sur la glace. Aujourd’hui, il faut non seulement emprunter un téléphérique depuis le terminus ferroviaire, mais des marches ont été installées afin de pouvoir descendre et visiter la fameuse grotte.
Toujours plus de marches
Au fil des ans, cet escalier géant a compté plus de 200, puis 300 marches. Et il y a deux ans, les Chamoniards furent contraints d’en ajouter encore pour atteindre 340 unités, qu’il faut emprunter à l’aller comme au retour.
«La mer de Glace a perdu quatre-vingts mètres d’épaisseur en moins de quinze ans. Et le phénomène s’est accéléré ces dernières années», explique Jacques Delfraysse. Ce témoin privilégié exerce l’étonnant métier de «grottu». C’est lui qui chaque année creuse la grotte destinée aux touristes. Une cavité qu’il faut reconstruire à chaque nouvelle saison touristique. Car le glacier avançant, il déforme la grotte, la rendant inutilisable.
La fonte s’accélère
Autant vous dire que la moindre évolution de la situation n’échappe pas à Jacques. «Actuellement, l’épaisseur diminue encore plus vite, de cinq à six mètres par an. A ce rythme accéléré, il n’y aura plus de mer de Glace dans vingt ans au niveau de la grotte actuelle.» Pourtant, le grottu ne perd pas espoir. «Il ne faut pas mettre tout de suite ce rétrécissement sur le dos du réchauffement climatique dont tout le monde parle actuellement. Car la situation peut évoluer très rapidement, dans un sens comme dans l’autre.»
Outre la petite période de glaciation du Moyen-Age, notre Chamoniard en veut pour preuve un épisode beaucoup plus récent. Suite à la baisse de la «mer», une première télécabine avait été construite au siècle dernier, pour faciliter la descente des touristes. «Or, en 1982-1984, la «mer» a commencé à remonter. Elle est allée jusqu’à menacer les piliers de l’installation, qu’il a fallu démonter. En 1986, une nouvelle télécabine a été installée un peu plus haut. Comment pouvions-nous imaginer que nous allions assister au phénomène inverse à peine la nouvelle installation terminée?»
Mais que faire?
En effet, aujourd’hui l’ancien câble rendrait bien service. Alors que la glace se situait à dix mètres sous la seconde télécabine dans les années quatre-vingt, aujourd’hui, il faut descendre cent mètres plus bas. Résultat, on l’a dit, les touristes doivent emprunter près de 700 marches à 2000 mètres d’altitude. Difficile pour de nombreux aînés. Aussi, des études sont en cours pour trouver une solution moins sportive.
Parmi les possibilités envisagées, citons, outre un tapis roulant, le prolongement en aval de la remontée mécanique. Ou encore le déplacement de la grotte en amont sur la langue de glace. Mais face à Dame Nature, difficile de trouver à coup sûr le bon remède. La décision – notamment en termes financiers – est difficile à prendre, confirme le service de relations publiques de la Compagnie du Mont-Blanc, qui exploite la ligne ferroviaire.
«Face à des changements aussi rapides et diamétralement opposés, aucun glaciologue ne peut nous dire avec certitude ce qui va se passer dans les dix ans à venir», indique Jacques Delfraysse.